"J'espère réussir à te faire... jouir. -Je suis
"J'espère réussir à te faire... jouir.
-Je suis sûre que tu me rendras... dingue."
"J'espère réussir à te faire... jouir.
-Je suis sûre que tu me rendras... dingue."
On se plait. Ca devrait être simple. Mais c'est si compliqué.
Si j’ai été si brutale c’est que je souffrais intérieurement depuis deux semaines.
Je n’étais pas si triste que ça de te quitter sur le quai de la gare car je savais avant de te retrouver quatre jours plus tôt que le temps passerait à une vitesse folle et que, le cinquième jour arrivé, il allait falloir se dire au revoir. L’enjeu était ailleurs. C’était un peu notre dernière chance. C’était ça notre vraie peur.
Et puis, au fur et à mesure que la distance entre toi et moi grandissait, le malaise en moi a fait de même. Dès la légère euphorie du retour passée et la fatigue accumulée rattrapée, le manque s’est petit à petit installé. Il aurait pu être comblé par nos échanges. Mais il n’y en a pas eu. Banalités et silence. Discutions que je sentais écourtées.
Voila pourquoi j’étais mal. Durant deux semaines, je n’ai ni entendu, ni lu un simple « ça va ? » qui m’aurait réchauffé le cœur et qui aurait continué de faire vivre la confiance que j’avais en toi pendant les quelques jours passés blottie dans tes bras.
Alors certes, j’ai été maladroite, puérile et chiante, mais c’est la souffrance accumulée qui a fini par parler.
La dernière chose que je veux c’est t’embêter ou te faire souffrir.
Encore une fois, la distance déforme beaucoup les rapports entre les personnes. Alors même si elle nous a peut-être aidée au début dans la construction de quelques bases de notre relation, je crois que l’heure du réel est arrivée pour nous.
J’ai besoin de te sentir présent, avec moi.
XXX kilomètres nous sépare encore et vu de là, ton comportement depuis mon retour m’a juste laissé à penser que tu n’as plus grand-chose à faire de moi. Tu m’aimais bien quand j’étais chez toi car tu pouvais mater mon cul quand je me levais la nuit et me prendre dans tes bras pour te sentir homme. Mais avec la distance, il ne reste rien de ça.
Je n’ai pas de place dans ta vie. Ni copine ni amie ni amante. Je ne suis rien.
Je suis en détresse. J’ai besoin de signes de toi. Que tu me prouves que je ne fais pas fausse route depuis 9 mois.
.
J'aimerais que tu aies besoin de moi. Que tu me réclames. Que tu m'appelles. Que tu penses à moi. Que tu me vois dans les yeux d'autres filles.
J'aimerais te manquer.
.
Tu m'a expliqué ce que tu ressentais. Une ambiguité.
Je n'ai pas su te dire. Que je t'aimais.
J'étais la meuf du chef de bande.
Personne n'osait me regarder.
Je t'aime comme j'aime le crépitement d'une cigarette. Quand je la fume en pensant à toi.
Beau
Impétieux
Fier
Faible
Macho
Mâle
Imbécile
Absolu
Complexe
Blessé
Brut
Bagarreur
Vaniteux
Téméraire
Orgueilleux
Basque
A vrai
D i
R e
I l n’
E n
N ique pas, des filles. A part Capucine.